Elle décrit l’effort d’avancer l’évangile au sein d’une même culture.
Si un pasteur pense que le but de la mission de l’église est d’assurer la croissance quantitative des membres ou des églises, cette activité peut également être appelée “mission”.
Ce pasteur fait la missiologie intraculturelle.
La missiologie de la croissance de l’église développée par l’Américain Donald McGavran se classe dans cette catégorie.
Beaucoup d’églises, surtout celles issues des missions occidentales, auront besoin de prêter une attention particulière à cette missiologie, non pas dans le souci traditionaliste de maintenir les chrétiens dans un carquois dénominationaliste, mais plutôt dans le but de ranimer la vie de l’église en vue d’un christianisme agissant.
Pour être plus efficace sur le terrain de la mission au-delà des frontières, nos églises devaient d’abord veiller sur ce qu’on peut appeler “base-arrière”, c’est-à-dire les églises locales. La prise de conscience est le point de départ à tout engagement missionnaire responsable.
Celle-ci place l’homme ou l’église devant Dieu et l’interpelle à rejoindre Dieu dans son activité en dehors. C’est un point capital à considérer et à reconsidérer si l’église voudrait impliquer ses membres dans son programme missionnaire.
C’est l’église locale qui va en mission! C’est elle qui envoie et soutient les missionnaires. Aucune église composée des membres qui manquent la conscience dont nous parlons ne saura faire quelque chose en matière de mission.